The Brian Jonestown Massacre au bikini, ce ne sont pas moins de 8 musiciens qui montent sur scène, emmenés par le leader Anton Newcombe, dans une situation de retrait par rapport au reste du groupe tandis que Joel Gion au tambourin occupe la place centrale face au public, aux côtés de Matt Hollywood au chant et à la guitare. Aussi prolifique en studio (douze albums, de nombreux inédits et Face B réunis en compilations, des enregistrements live) que généreux sur scène (un set de presque deux heures), le groupe met toute son énergie à rester undergound fidèlement à l’image véhiculée dans le rockumentaire Dig ! qui suivait leur tournée mouvementée de 2004 (concerts sabordés, conflits, drogues). Mais l’attitude nonchalante du groupe, l’absence de communication avec la salle et le manque manifeste de passion et de cohésion échouent à donner du relief et de la folie aux compositions qui mélangent rock psychédélique, folk et influences orientales. Le renfort de guitare (parfois cinq simultanément sur un même titre) n’y change rien, ni planant ni hypnotique, le set de Brian Jonestown Massacre est un tunnel d’ennui.

Note: ★★☆☆☆

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