Il se passe quelque chose autour de Fránçois & The Atlas Mountains depuis ces dernières semaines : les programmations estivales aux Francofolies de la Rochelle et à Rock en Seine, la première partie de la tournée de Anna Calvi à Paris et en Province à la rentrée, la couverture du dernier numéro de Magic, une prestation télé remarquée chez Frédéric Taddéi, le concert prévu au festival des Inrockuptibles en novembre. Sans doute que la signature chez Domino Records a permis de donner un grand coup d’accélérateur à la carrière du groupe, à côté duquel on était passé malgré un très beau Plaine Inondable paru il y a deux ans chez les écossais de Fence Records.

Nouveau label : nouvelle visibilité et nouveau plan media pour un album dans les bacs depuis le 3 octobre.  E Volo Love vaut bien tout cet engouement médiatique, c’est l’album qu’on a envie d’écouter pour prolonger l’été : gracieux, lumineux, aérien, mélange de sonorités africaines pour la section rythmique, de beats electro façon Animal Collective (la fin de La piscine, tube en puissance !) et de Dominique A pour la voix et les paroles, c’est aussi un véhicule idéal pour la scène où les titres prennent naturellement leur juste mesure.

On avait déjà vu Fránçois & the Atlas Mountains en première partie de Anna Calvi au Bikini, où le groupe lui avait mine de rien volé la vedette. Malgré un set trop court, le groupe avait manifesté une énergie et une complicité incroyables ! De retour à Toulouse, le jeudi 13 octobre au Théâtre de Poche de l’ENAC, Fránçois & the Atlas Mountains a confirmé tout le bien qu’on pensait d’eux en nous offrant un moment rare et précieux qui promet beaucoup pour l’avenir du groupe. En coulisse avant de monter sur scène, François Marry nous a reçus pour un entretien où il évoque ce moment charnière de la carrière du groupe.

Fránçois & the Atlas Mountains – « E Volo Love » – Domino Records – Dans les bacs


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