Étiquette : critique de film

Ava

Avec Ava, Léa Mysius filme le parcours initiatique d’une jeune fille atteinte d’une maladie dégénérative et réussit un premier film d’une beauté foudroyante bien qu’inaccompli. 

Free Fire

Avec Free Fire, Ben Weathley déconstruit le film de fusillade en y injectant une bonne dose de cartoon.  Une vente d’armes clandestine, un hangar, des

The Jane Doe identity

La morgue est le lieu symbolique d’un passage à un autre, véritable entre-deux qui a souvent fasciné l’art en général. On songe notamment aux célèbres

Marie-Francine

Avec Marie-Francine, Valérie Lemercier livre une comédie sociétale pétrie de personnages truculents mais se laisse aller à un cinéma un peu daté et simpliste malgré

Cannes 2017 | Okja

Thierry Frémaux, ses prédécesseurs et les organisateurs du Festival de Cannes en font leurs choux gras et leur moteur médiatique depuis maintenant des décennies. Les

Cannes 2017 | 120 battements par minute

Le réalisateur d’un film, son équipe technique et ses acteurs doivent accomplir, pour qu’une idée de l’oeuvre puisse tendre vers son incarnation, une transfusion dans

Psicaunotas

Avec Psiconautas, premier long-métrage d’animation, Alberto Vazquez et Pedro Rivero privilégient la singularité de leur univers à la justesse narrative et l’émotion.  Au large des

Message from the king

Avec Message from the king, Fabrice du Welz fait une revisite timide de la série B d’exploitation mais avec un sens certain de l’efficacité. En

Alien : Covenant

Avec Alien : Covenant, Ridley Scott livre une partition convenue et paresseuse qui plonge la légendaire saga dans le bain des simples franchises de studio.  Après

Sayonara

Avec Sayonara, Kôji Fukada nous offre un chef d’œuvre crépusculaire d’anticipation où la mort, le temps et la beauté se confrontent dans une équation ultra

Tunnel

Avec Tunnel, Kim Seong-Hoon revisite le film catastrophe et livre un blockbuster coréen qui a de la tenue malgré ses imperfections. Pari presque réussi. Kim

I am not your negro

Avec I am not your negro, Raoul Peck livre un documentaire puissant et universel sur les fondements de la société américaine en menant une réflexion

Après la tempête

Après la tempête d’Hirokazu Kore-Eda, le portrait magnifique d’un perdant face au deuil de ses illusions.  Ryota est submergé par le deuil. Le deuil de

L’homme aux mille visages

Quand l’Art se fait Preuve Le cinéma – surtout celui du brillant Alberto Rodriguez – ne fait que chalouper entre réalité teintée d’influences politiques, culturelles,

Corporate

Corporate de Nicolas Silhol, un premier film à moitié réussi sur les méthodes mortifères du management et les rapports humains en entreprise.  « Il faut marquer

Orpheline

Adèle Haenel, Adèle Exarchopoulos, Solène Rigot et Vega Cuzytek… Quatre actrices. Quatre femmes, quatre corps et quatre auras pour une proposition de cinéma novatrice et

Ghost in the shell

La bande annonce de Ghost in the Shell était alléchante : Scarlett Johansson à poil en permanence, un univers joliment retranscris et des scènes d’actions réussies.

Pris de court

Quelque chose de pervers se loge en chacun de nous, lorsque l’on s’assied sagement, innocemment dans le cadre moelleux des fauteuils rouges d’une salle de

La belle et la bête

Il y a très peu de contes aussi fascinants que celui de La Belle et la Bête. Tout le monde le connaît, de près ou

Wrong elements

Au commencement vint le vide, sans doute. Puis la terre, sa faune, sa flore et ses aspérités. Enfin vinrent les Hommes, nus et vulnérables, qui

Fantastic Birthday

La démarche indécise et menue. La posture craintive et chancelante. Les prunelles envoûtées par un ailleurs forestier, une jeune fille se retrouve piégée entre frénésie

1:54

To beat or not to beat N’en déplaise aux défenseurs de l’idée d’Art pour l’Art, le cinéma, comme tout autre média est nécessairement porteur, à

Paris pieds nus

Dès les premières secondes, Paris Pieds Nus nous immerge complètement dans un cocon doux et chaleureux dont on souhaiterait ne jamais sortir. Bien que débutant